Connaître le relation entre sommeil et sport, c’est se poser deux questions :
- le sport favorise-t-il un sommeil paisible ?
- Le sommeil est-il un facteur décisif de la performance sportive ?
Cela marche dans les deux sens.
L’activité sportive, pratiquée avec plaisir et sans excès, permet de « bien dormir ».
Fatigue saine, repos serein.
Et dans l’autre sens : qui ne dort pas bien est fatigué, et qui est fatigué met moins d’entrain à ses activités,
y compris ses activités sportives.
Le sportif doit donc respecter quelques principes de précautions.
- 1er principe :
Si une personne dort moins que ce dont elle a besoin, c’est sa quantité de sommeil paradoxal qu’elle va diminuer.
Et si elle ne dort vraiment pas assez, elle mettra sa santé en danger.
Si quelqu’un ne s’autorise pas assez d’heures de sommeil, ou néglige de s’en préoccuper, il risque d’être somnolent.
Pour une activité physique, cela signifie avoir des réflexes diminués, des mouvements ralentis, des membres alourdis…
En revanche, il ne faut pas tomber dans l’excès inverse :
trop de sommeil ne rend pas service au sportif. Au contraire, ce seront les mêmes handicaps qui vont gêner l’athlète :
somnolence, lenteur…
Et rien n’est plus énervant pour un sportif que de se sentir endormi, de ne pas trouver ses sensations habituelles,
de ne pas prendre de plaisir, voire de se mettre en colère.
- 2eme principe :
Ne pas s’entraîner tard le soir. En s’entraînant tard, l’athlète va retarder la venue du sommeil
parce qu’il aura augmenté la température de son corps.
Ainsi, il va dérégler son horloge biologique et ainsi nuire à la qualité de son sommeil.
- 3eme principe :
Veiller à la qualité de sa nutrition. Non seulement le sportif doit penser à adapter son alimentation
à ses besoins athlétiques, mais il doit aussi penser que pour dormir correctement, l’équilibre nutritif doit être approprié.
A trop manger de protéines (viandes, œufs), la quantité de sommeil total diminue,
tandis qu’augmente la durée de sommeil paradoxal.
Alors qu’un repas riche en glucides (sucres lents et rapides) permet d’augmenter la durée totale de sommeil.
- 4ème principe :
Eviter le surentraînement. En plus de ses autres effets nocifs,
le surentraînement provoque des troubles du sommeil.
Source: sportmedecine.com