Simulateur d'aube: régulateur de l'horloge biologique
La recherche médicale a mis au point une thérapie basée sur l’utilisation de la lumière en simulant l’aube: la luminothérapie.
La simulation artificielle de l'aube est un moyen de remédier, sans médicaments, aux troubles de l'humeur et aux problèmes de sommeil.
C’est à travers un appareil qui recrée les conditions naturelles du réveil, en éclairant de façon graduelle
la chambre à coucher, par imitation du lever de soleil.
L’horloge biologique entre généralement en régulation avec l’aube. Le simulateur recrée donc artificiellement ce 'signal de l’aube'.
C’est un régulateur de l’horloge biologique qui renforce le mode de réveil et de sommeil :
Lorsque la lumière commence à s'allumer, la courbe de sécrétion de la mélatonine entre en pente descendante ;
le taux de cortisol atteint, plus tôt, des taux plus importants, soit une anticipation du réveil assurée plus tôt.
Donc, une amélioration de la qualité du réveil avec un effet antidépresseur.
Le cycle éveil-sommeil, chez la plupart des espèces, est sous la dépendance du rythme jour et nuit.
Ce rythme agit comme synchroniseur sur notre horloge biologique interne située dans l'hypothalamus,
au niveau des noyaux suprachiasmatiques qui reçoivent l'information lumineuse par des voies venant de la rétine.
Or, cette horloge interne tient sous sa dépendance de nombreuses autres horloges
qui contrôlent la synthèse d'enzymes et d'hormones, la température centrale et
indirectement le rythme d'éveil et de sommeil.
Cela n'a pas eu d'importance autrefois, mais la civilisation industrielle avec le travail posté (rythme des 3 x 8),
les horaires irréguliers (les infirmières), et surtout les décalages horaires dûs aux voyages intercontinentaux ont placé
le cerveau humain dans des conditions que l'évolution n'avait pas prévues.
Il en résulte une inadéquation (désynchronisation) entre le besoin de sommeil ou d'éveil et le temps légal
(d'où réveil au milieu de la nuit et endormissement le jour).
Cette désynchronisation entre notre horloge biologique et le temps réel peut entraîner, surtout si elle est répétée souvent,
des dérèglements du cycle éveil-sommeil (endormissement invincible) et parfois d’autres troubles tels que:
*Fatigue, humeur dépressive, tristesse,
*Prise de poids, envie de s’isoler
*Perte d'intérêt pour les activités habituelles, difficultés à se concentrer,
*Pour les enfants, difficultés à se concentrer, résultats scolaires en baisse…
Les grands équilibres de notre organisme sont donc régulés par une horloge biologique interne.
C’est le cas de l’alternance sommeil / éveil, qui est généralement calquée sur l’alternance
de la lumière et de l’obscurité, c'est-à-dire du jour et de la nuit.
Les scientifiques mettent le point sur deux hormones centrales régulant les différents processus
biochimiques de l’organisme, qui ont une causalité circulaire (l’une agit sur l’autre et vice versa) sont la mélatonine et le cortisol.
La mélatonine joue ici un rôle essentiel des rythmes biologiques, et d'un certain point de vue, de l'ensemble des sécrétions hormonales.
Cette hormone, neuromédiateur du sommeil, est une molécule fabriquée au centre du cerveau, par l’épiphyse, sensible à la lumière
qui est transmise au cerveau par la rétine de notre oeil.
Cette molécule régule nos rythmes quotidiens de veille et de sommeil.
Sa sécrétion débute sous l’action de l’obscurité, entraînant un effet d’endormissement.
La sécrétion de la mélatonine dépend étroitement de la lumière.
Elle suit en moyenne une courbe fortement ascendante à compter de 22 heures le soir,
et fortement descendante à compter de 7 heures du matin.
Ce qui signifie qu’à partir de 7 heures du matin, l’organisme va amorcer sa phase de sortie du stade du sommeil.
Au réveil, on a besoin du carburant pour effectuer les différentes activités prévues ou imprévues.
A ce moment, vient le véritable « starter » métabolique, le cortisol, cette hormone de la cortico-surrénale
stimule l'augmentation du glucose sanguin ;
elle permet donc de libérer de l'énergie à partir des réserves de l'organisme.
Le cortisol joue un rôle important dans la réaction de l'organisme face au stress
(il nous prépare à affronter les difficultés d’une journée courante) ainsi qu’avec
les autres hormones glucocorticoïdes qui ont un rôle très important dans la régulation
des grandes fonctions de l’organisme
(le métabolisme glucido-protéique, le squelette, cardio-vasculaires, hématologiques, cutanés, anti-inflammatoires...).
Responsable en partie de la force musculaire,
elle n'est presque plus sécrété en milieu de nuit et remonte pour atteindre un pic entre 6h00 et 8h00.
Les variations de sécrétion du cortisol dans le temps sont importantes et complexes.
La glucogénèse qu'il produit est de nature à nourrir le cerveau au début du jour,
que ce soit chez l'humain ou chez l'animal, et cela même si l'apport récent de nourriture n'a pas été suffisant.
Le taux de cortisol baisse en début d'après-midi et cela peut entraîner fatigue, irritabilité, hypoglycémie,
trouble de la vigilance (lors de cette tranche horaire, on serait idéalement plus enclin à faire la sieste qu'à travailler d'arrache-pied).
Il est à noter que le rythme circadien de sécrétion du cortisol est indépendant des horaires du sommeil.
Ref:
fr.wikipedia.org/wiki/Mélatonine
fr.wikipedia.org/wiki/Cortisol
zestress.com
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